Mon parcours
Le goût : une histoire de famille
Je suis né le 14 août 1970 à Châteauroux dans cette belle région du Berry, d’une mère berrichonne et d’un père solognot. J’avais à peine 2 ans lorsque mon grand-père Jean, profitant que mes parents soient absents pour l’après-midi, entreprit de me faire goûter dans ses différents fûts.
Souvenirs gourmands et prémices d’une vocation
Plus tard, mon père a instauré un rituel : un dimanche par trimestre, il nous emmenait au restaurant. Pas ces tables étoilées qui me faisaient rêver et saliver… Mais de petits restaurants bons et pas chers. J’avais le droit de goûter les vins et j’adorais ce moment où je pouvais enfin faire comme les grands ! Un jour, dans l’un de ces restaurants, c’était le bazar : tout le monde était dans « le jus » et la patronne ne savait plus où donner de la tête. Du haut de mes 12 ans, je lui ai proposé de l’aide. Elle me toisa et se mit à rire avant de me laisser secrètement filer en cuisine… Je découvris alors les joies de la plonge et j’ai pu donner un coup de main à l’envoi des desserts. A la fin du service, j’étais embauché pour les prochaines vacances scolaires. Après la cuisine, je suis passé en salle puis au bar. Le minot que j’étais venait de découvrir sa voie.
Ne rien lâcher
Le service comme la cuisine, c’est être au service de l’autre. C’est un geste fort et d’une incroyable beauté, comme un acte d’amour, proche du don de soi. Ce sont des professions d’une noblesse rare. Ma passion des métiers de l’hôtellerie grandit au fil des années. Mes professeurs m’ont alors poussé à intégrer une école hôtelière à Thonon-les-Bains, une des plus connues et réputées à l’époque ! Quand mes parents découvrirent le montant des frais d’inscription, mon père m’annonça le cœur lourd que ce n’était pas possible. Je n’oublierai jamais son visage et ses yeux rougis. Envers et contre tous, j’ai choisi la voie de l’apprentissage.
Dans la vie, tout est possible
Cela m’a donné la force et l’abnégation. L’envie de ne jamais rien lâcher. Quelques années plus tard, en 2007, c’est précisément à l’école hôtelière de Thonon que je serai déclaré Meilleur Ouvrier de France en Sommellerie. Une revanche ? Absolument pas. Simplement la preuve que dans la vie, tout est possible.
Création de la Wine School by Fabrice Sommier
Président du 104ème Tastevinage au Château du Clos de Vougeot.
Nomination Officier de l’ordre du Mérite Agricole.
Nomination comme secrétaire général de l’Union de la Sommellerie Française (UDSF).
Gérant du domaine d’Azenay (17 hectares dans le Mâconnais).
Titre de Chevalier de l’ordre du Mérite Agricole.
Diplôme de Saké Sommelier.
Master of Port (Meilleur sommelier en vins de Porto).
Direction des concours de la Sommellerie Française UDSF.
Sommelier Français (et toujours le seul !) à rejoindre le club NESPRESSO en tant que Coffee Sommelier
Titre de Meilleur Ouvrier de France en Sommellerie
Maître Sommelier de l’Union de la Sommellerie Française
Chef Sommelier au Restaurant gastronomique*** Georges Blanc, Vonnas.
Chef sommelier au Relais de Bracieux **, à côté du Château de Chambord.
Membre d’une association de l’UDSF sommellerie régionale Val de Loire.
Naissance à Châteauroux.
Références gastronomiques :
- Georges Blanc***
- Bernard Loiseau***
- Amphycycles **
- Bernard Robin **
- Jean Bardet 2**